C’est suite aux événements dramatiques survenus en 1998, notamment entre un jeune du quartier des pyramides et un autre des Tarterêts, qui s’est soldé par un meurtre au plein cœur du centre commercial de l’agora, que Génération II est née.
Face à cette violence excessive, l’association s’est interrogée sur les causes et a considéré la réalité des quartiers comme un système complexe où les enfants ne sont pas les seuls responsables ; la question de la parentalité est ressortie, notamment la place des pères.
» Mieux comprendre pour mieux réagir » pour avoir une autre approche afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
C’est alors, que se précise la prise de conscience, que le seul travail avec les femmes et les jeunes ne suffit pas. Si les hommes n’avancent pas, les femmes ne s’en sortiront pas et les enfants non plus. il faut aller chercher les pères.
Génération II, initiée par les femmes, est descendue dans la rue avec les pères pour tenter d’éviter que les groupes ne se fassent justice par eux-mêmes.
Faciliter la libre expression des pères de milieux différents, de générations, de catégories socioprofessionnelles, de cultures diverses et de différentes villes ; afin d’identifier et de mieux comprendre les problématiques qu’ils rencontrent dans l’éducation de leurs enfants.
Aider les pères à échanger et à témoigner sur leur histoire familiale et leur parcours migratoire afin de les transmettre à leurs enfants.
Aller, avec des Pères référents, à la rencontre de « nouveaux pères » lors des sorties d’écoles, des fêtes de quartiers, des forums et des associations afin de faire connaître les actions menées par le Groupe des pères.
Solliciter les institutions et les administrations à venir dans les quartiers pour dialoguer avec les parents, afin de les écouter et de répondre au mieux à leurs interrogations, leurs attentes et leurs inquiétudes.
Soutenir les initiatives collectives portées par les pères (comme la mobilisation des nuits et jours de fêtes du 14 juillet et les 24 et 31 décembre ou encore du 31 octobre pour Halloween…).
Participer à l’animation départementale, pour apprendre et contribuer au développement du réseau en place, afin de capitaliser un savoir-faire.